La corniche
Un espace de détente et de sport
C’est aux environs de 18 heures que nous sommes arrivés sur ce lieu si prisé par les dakarois : la corniche. Ce ne fut pas sans ambages car il est difficile de traverser la route menant à la plage. Il nous a fallu moult tentatives pour y arriver. Des voitures de toutes marques et de toutes couleurs se garaient ça et là, il y avait aussi des scooters et des bicyclettes aux alentours du parking.
A vue d’œil on pouvait constater qu’il n’y avait pas qu’une seule catégorie spécifique de gens qui fréquentent les plages de la corniche. On constatait plutôt la présence d’une population bigarrée. Il y avait des étudiants venus mémoriser leurs leçons, des cadres de sociétés venus pour se libérer du stress après une longue journée de labeur. On remarque aussi la présence de sportifs professionnels, en sommes il y avait toutes les tranches de la population dakaroise.
Une ambiance douce et apaisante régnait sur la corniche. Le son des vagues qui s’écrasaient sur les rochers se mêlait de temps à autre aux cris tapageurs des sportifs. L’atmosphère était bon enfant. Pas loin de ce brouhaha, et plus près de la mer sur les rochers, de jeunes étudiants s’étaient isolés. « C’est la période des examens, nous venons ici pour profiter de l’air pur et de cette quiétude qui règne dans ce lieu pour apprendre les leçons » nous dit un des étudiants trouvés sur place. Un peu plus loin, un groupe d’étudiants appartenant au dahira mouride était debout face à la mer et hurlait à de toute leurs forces. Ils nous disent : « nous sommes venus près de la mer travailler nos cordes vocales » .Notre regard fut subitement attiré par des éclats de voix, des athlètes aux biceps herculéens, concourraient à lever des haltères. Ils étaient en petits groupes et se relayaient sur le banc de couchage pour musculation. En plus de cette ambiance juvénile, on pouvait remarquer la présence du troisième age dans les lieux. De bonnes dames et de jeunes retraités, à un rythme moins dense, font des foulées et des exercices de maintien. Tout y passe de la corde à la barre fixe en passant par les pompes et étirements. Tout cela ne fait que le bonheur du vendeur de noix de coco qui se frottait les mains vue l’affluence des clients. Il distribuait moyennant 300 f l’unité les noix. On l’apercevait de loin, machette en main, l’air occupé, fendre méthodiquement les noix de coco pour en extraire le contenu.
Ce spectacle aurait pu être presque féerique si ce n’était la présence de GMI (groupement mobile d’intervention) qui étaient stationnés depuis l’aube à la corniche. Jonchés sur leur camion apparemment vieux, les gendarmes épiaient d’un air menaçant la foule .Leur dispositif était impressionnant : casques, fusils, grenades, matraques, de quoi faire peur au plus téméraire étudiant.
Une lueur rougeâtre se dessinait au fin fond de l’océan, la nuit tombait. Les randonneurs quittèrent paisiblement les lieux et se donnèrent rendez-vous le lendemain.
Seydina Alioune FALL
Un espace de détente et de sport
C’est aux environs de 18 heures que nous sommes arrivés sur ce lieu si prisé par les dakarois : la corniche. Ce ne fut pas sans ambages car il est difficile de traverser la route menant à la plage. Il nous a fallu moult tentatives pour y arriver. Des voitures de toutes marques et de toutes couleurs se garaient ça et là, il y avait aussi des scooters et des bicyclettes aux alentours du parking.
A vue d’œil on pouvait constater qu’il n’y avait pas qu’une seule catégorie spécifique de gens qui fréquentent les plages de la corniche. On constatait plutôt la présence d’une population bigarrée. Il y avait des étudiants venus mémoriser leurs leçons, des cadres de sociétés venus pour se libérer du stress après une longue journée de labeur. On remarque aussi la présence de sportifs professionnels, en sommes il y avait toutes les tranches de la population dakaroise.
Une ambiance douce et apaisante régnait sur la corniche. Le son des vagues qui s’écrasaient sur les rochers se mêlait de temps à autre aux cris tapageurs des sportifs. L’atmosphère était bon enfant. Pas loin de ce brouhaha, et plus près de la mer sur les rochers, de jeunes étudiants s’étaient isolés. « C’est la période des examens, nous venons ici pour profiter de l’air pur et de cette quiétude qui règne dans ce lieu pour apprendre les leçons » nous dit un des étudiants trouvés sur place. Un peu plus loin, un groupe d’étudiants appartenant au dahira mouride était debout face à la mer et hurlait à de toute leurs forces. Ils nous disent : « nous sommes venus près de la mer travailler nos cordes vocales » .Notre regard fut subitement attiré par des éclats de voix, des athlètes aux biceps herculéens, concourraient à lever des haltères. Ils étaient en petits groupes et se relayaient sur le banc de couchage pour musculation. En plus de cette ambiance juvénile, on pouvait remarquer la présence du troisième age dans les lieux. De bonnes dames et de jeunes retraités, à un rythme moins dense, font des foulées et des exercices de maintien. Tout y passe de la corde à la barre fixe en passant par les pompes et étirements. Tout cela ne fait que le bonheur du vendeur de noix de coco qui se frottait les mains vue l’affluence des clients. Il distribuait moyennant 300 f l’unité les noix. On l’apercevait de loin, machette en main, l’air occupé, fendre méthodiquement les noix de coco pour en extraire le contenu.
Ce spectacle aurait pu être presque féerique si ce n’était la présence de GMI (groupement mobile d’intervention) qui étaient stationnés depuis l’aube à la corniche. Jonchés sur leur camion apparemment vieux, les gendarmes épiaient d’un air menaçant la foule .Leur dispositif était impressionnant : casques, fusils, grenades, matraques, de quoi faire peur au plus téméraire étudiant.
Une lueur rougeâtre se dessinait au fin fond de l’océan, la nuit tombait. Les randonneurs quittèrent paisiblement les lieux et se donnèrent rendez-vous le lendemain.
Seydina Alioune FALL
il y a de l'ambiance labas je pense
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