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jeudi 14 mai 2009

Crise en Guinée Conakry


Crise en guinée Conakry
Un soldat de l’armée explique

Amadou DIALLO est soldat dans l’armée guinéenne. Il fait partie des jeunes qui ont porté le capitaine Dadis CAMARA au pouvoir au lendemain de la mort du président Lansana CONTE. Il donne sa lecture sur la situation qui prévaut actuellement en guinée.

Pourquoi l’armée a choisi Dadis, un capitaine comme président du CNDD ?
Dadis fait partie du BATA,c’est le bataillon autonome des troupes aéroportées. Le BATA est l’élite de l’armée Guinéenne. Les soldats appartenant à ce bataillon sont très respectés et redoutés des autres corps d’armées,ils sont aguerris au combat. C’est eux qu’on envoie souvent en mission dans les zones de conflits en Afrique.
Donc,au lendemain de la mort de CONTE, les soldats se sont regroupés au camp Alpha Yaya DIALLO et ont commencé à scander le nom du général Sékouba KONATE. Il voulaient que le général KONATE qui commande le BATA depuis plusieurs années, soit le président de la Guinée . Mais le général déclina leur proposition. Il y avait , à coté du général KONATE,le capitaine Dadis et le jeune général Mamadouba toto CAMARA. Le général toto CAMARA est vite écarté du fait de sa jeunesse et surtout du fait que les enfants( les soldats sont appelés enfants en Guinée par les généraux) ne veulent plus d’un général comme dirigeant, parce les soldats pensent que bon nombre de généraux sont corrompus par l’ancien régime de KONTE.
Finalement,seul le capitaine Dadis répondait aux critères exigés. Le général KONATE le désigna au poste de président du CNDD parce que d’une part il s’exprimait bien et d’autre part Dadis est proche de ses hommes.
Donc c’est le général Sékouba KONATE qui tire les ficelles ?
Effectivement ! En vérité, le général KONATE est le maître du jeu en Guinée. Dadis n’est qu’un pion qu’on manipule. A la télévision, vous avez vu que le général KONATE est toujours à coté de Dadis .Et des fois même , on voit le général qui appelle Dadis pour lui chuchoter quelque chose à l’oreille. Parfois Dadis en fait trop et dérape , KONATE le remet à l’ordre.
Qui est le général Sékouba KONATE ?
C’est un homme très influent en Guinée. Quand il était capitaine, il était toujours devant, face à l’ennemi, tous ses hommes se mettaient derrière lui,lors des batailles qui opposaient l’armée Guinéenne aux rebelles. Curieusement, tous ceux qui se rangeaient derrière lui lors des combats avaient des chances de s’en sortir indemnes… C’est un homme un peu fermé, il ne parle pas beaucoup et peu de personne l’ont vu rire. On le surnomme « el tigre » c'est-à-dire le tigre,c’est sa bravoure lors des combats qui lui a valu sa notoriété. Mais, il n’est pas un grand orateur, il bègue en plus.
Ne craignez-vous pas pour la vie de Dadis ?
Dadis est en train de changer le comportement des guinéens.Il s’attaque à la corruption et aux trafiquants de drogue. C’est sur qu’il y des gens qui veulent sa mort . Vous avez remarquez que Dadis,depuis qu’il est president du CNDD, a élu domicile au camp Alpha Yaya DIALLO,parce qu’il se sent plus en sécurité dans le camp.
Le 22 avril dernier,des militaires avaient tenté de liquider Dadis ?
En fait, deux officiers supérieurs et un sous officier ont été arrêtés et écroués dans la nuit du mercredi 22 au jeudi 23 avril,au camp Alpha Yaya DIALLO. Les deux capitaines et le caporal ont été interpellés quelques heures après le report du voyage en Libye de Dadis qui était invité par Khadafi. Aucune explication officielle n’a été fournie concernant la mise aux arrêts de ces trois militaires. Mais l’armée a fouillé, cette nuit là, véhicules et passagers aux abords du pont du 8 novembre, principale porte d’entrée de la ville.
Pensez- vous que Dadis se présentera lors des prochaines élections ?
Non,je ne le pense pas. Il avait menacé de le faire mais il était énervé lorsqu’il tenait ces propos.
Qu’en est-il du fils de l’ex président CONTE ?
On l’annonçait très malade mais c’est pas vrai. Il se porte bien,il est cependant en résidence surveillée.
Qu’est ce que vous êtes venus faire à Dakar ?
Je suis venu suivre une formation de neuf mois à Dakar.
Comment se passe la formation militaire en Guinée ?
C’est une formation très dure. Beaucoup de jeunes recrues ne terminent pas la formation, ils désistent au deuxième mois. La formation dure quatre mois. Des fois, tu peux te promener et rencontrer ton supérieur qui te demande de faire rapidement cinquante pompes sous le soleil. C’est pas facile, la vie de militaire en Guinée.
N’importe qui peut s’enrôler dans l’armée Guinéenne?
Evidemment ! Le malheur en est qu’il y a beaucoup de malfaiteurs dans l’armée. Il y a des parents qui envoient leurs enfants suivre une formation militaire uniquement pour les punir. Ces gosses, une fois dans l’armée, deviennent des « bandits »armés, ce sont eux qui braquent en général la population.

Propos recueillis par Seydina Alioune FALL

lundi 11 mai 2009

Trafic de drogue à Diamaguene







Trafic de drogue à Diamaguene
Pape NDIAYE, un ancien dealer se confie

Situé dans la banlieue Dakaroise, Diamaguene est un quartier très populaire. C’est là que nous avons rencontré le célèbre dealer converti en apprenti chauffeur de car rapide, Pape NDIAYE. C’est un homme visiblement marqué par les vicissitudes de la vie de banlieusard qui nous accueille dans sa modeste demeure. Sa maison est en plein cœur de la zone inondée, la misère qui règne dans ces lieux est indéniable.

Qui est Pape NDIAYE ?
Je suis un jeune banlieusard né ici à Diamaguene en 1980.
Tu vis seul ici ?
Non. Je vis avec ma grand-mère, ma mère et mes deux petites sœurs. Je suis le seul garçon de la famille, mon père est décédé lorsque j’avais 5 ans.
Qu’est ce qui t’a poussé a vendre de la drogue ?
Comme je vous l’ai dit, je suis le seul garçon ma famille. Nous n’avons pas beaucoup de moyens donc c’est pour subvenir aux besoins de ma famille que je vendais de la drogue.
Mais ne pouvais- tu pas, à l’instar d’autres jeunes trouver un travail décent ?
Bof ! Vous savez, il est très difficile de trouver du boulot dans ce pays. Regardez tous ces jeunes dehors qui passent tout leur temps à boire du thé. Vous pensez qu’ils le font volontairement ! Ils n’ont pas le choix .Quand on ne peut plus subvenir aux besoins les plus élémentaires comme manger à sa faim, tous les moyens sont bons. C’était une question de vie ou de mort pour moi. Et puis j’étais un gosse sans encadrement, j’étais très libertin !
Maintenant tu es apprenti chauffeur. Qu’est ce qui est à l’origine de cette repentance ?
C’est une longue histoire ! (Soupirs, il prend un mégot de cigarette et l’allume). J’aime beaucoup ma mère et chaque fois qu’on m’arrêtait, du fond de ma cellule, toutes mes pensées allaient vers elle. Aucune maman ne voudrait qu’on emprisonne son enfant .C’est une brave femme. Depuis la mort de papa, c’est elle qui s’occupait de nous, maintenant elle est vieille et n’a plus de force. Vous voyez la situation ! Je suis l’aîné, en un moment donné je me suis dis que je dois donner l’exemple. Apporter de quoi manger c’est bien mais le faire légalement c’est encore mieux. D’autant plus que mes multiples séjours en taule ont beaucoup affecté ma mère. Elle ne méritait pas ça.
Comment se passe ta nouvelle vie ?
Je tire le diable par la queue, je n’ai pas encore vu le bout du tunnel. Mais je rends grâce au Bon Dieu, on parvient à bouillir la marmite avec ce que je gagne.
Tes sœurs, que font-elles dans la vie ?
L’une est lingère et l’autre est une bonne, elles travaillent à Nord Foire. Vous savez, les filles d’aujourd’hui aiment s’entretenir, se faire belle. Elles dépensent leurs salaires en habillement, elles se disent que je suis l’aîné donc c’est à moi de gérer les charges de la maison.
Comment vois- tu l’avenir ?
Je suis optimiste quant à mon avenir, je suis encore jeune. Je pense que d’ici peu tout ira bien, j’ai épargné un peu d’argent pour passer mon permis de conduire. J’envisage de devenir chauffeur, cela va considérablement améliorer ma condition de vie.

Propos recueillis par Seydina Alioune FALL

jeudi 30 avril 2009

Encore une tentative de suicide


Désespoir des jeunes
Encore une tentative de suicide

Ce jeudi 30 avril 2009 à 07 h du matin, les passagers qui avaient l’habitude de longer les grilles de la RTS pour aller au travail ont été témoins d’un spectacle excentrique.Un homme tentait de se suicider. Une petite foule se rassembla puis s’agrandit rapidement dans les jardins de la RTS. C’était un homme d’une quarantaine d’années, maigre, élancé et portant des rastas sur la tête,il était perché au sommet d’un panneau publicitaire haut d’une dizaine de mètres. Il est implanté à l’intérieur de la Radio Télévision Sénégalaise et fait face au rond point du Triangle Sud où se trouve le statut nommé « malaw ». L’homme en question est de teint noir, il portait un pantalon militaire de couleur noir et un capuchon longues manches de même couleur. De loin on pouvait l’apercevoir vociférant et gesticulant énergiquement. Il menaçait de se jeter dans le vide si le président de la République ne donne pas d’instructions pour le recevoir. Sa détermination à passer à l’acte était tangible. Très vite, des éléments du GIGN en civils et un groupe de sapeurs pompiers s’empressaient pour le faire descendre de son perchoir. Ils essayaient d’abord par la parole de le dissuader mais peine perdue le jeune homme s’entêtait et s’arc-boutait sur ses revendications. Le forcené brandissait un couteau et un bâton, menaçant ainsi tous ceux qui voudront monter le cueillir. Il avait un petit agenda qu’il consultait et de temps à autre et appelait à l’aide d’un portable qu’il avait sur lui, la rédaction des autres organes de presse. Il voulait visiblement que son message passe. « Je suis fatigué, ça fait trois jours que j’ai pas mangé. On nous a expulsé moi et toute ma famille de notre maison parce qu’on avait pas de quoi payer la location. Il faut que je vois le président sinon je met fin à mes jours » hurlait t-il sans cesse. La situation commençait à dégénérer .Huit éléments du GIGN munis de cordes, en civils, montèrent sur le panneau pour le descendre. C’était sans compter avec la détermination du gars qui, avec son bâton, essayait de frapper les secouristes. Malheureusement, il se déséquilibra et tomba brusquement. Cependant il n’atteint pas le sol. Son pied était calé à mi-hauteur du panneau par un des projecteurs qui éclairent l’enseigne. La chute fut très violente, il s’était fracturé la jambe. « Ma jambe est cassée » criait-il. Il a fallu deux bonnes minutes et l’aide des sapeurs pompiers pour dégager son pied coincé. La foule aphone, sans doute croyant assister à une plaisanterie de mauvais goût, s’empressait de prendre de photos et vidéos de la scène. Le jeune homme fut conduit immédiatement à l’hopital.Il s’en est suivi une longue et interminable série de discutions sur les motivations et le déroulement de l’ événement.
Seydina Alioune FALL

dimanche 26 avril 2009

La corniche


La corniche
Un espace de détente et de sport

C’est aux environs de 18 heures que nous sommes arrivés sur ce lieu si prisé par les dakarois : la corniche. Ce ne fut pas sans ambages car il est difficile de traverser la route menant à la plage. Il nous a fallu moult tentatives pour y arriver. Des voitures de toutes marques et de toutes couleurs se garaient ça et là, il y avait aussi des scooters et des bicyclettes aux alentours du parking.
A vue d’œil on pouvait constater qu’il n’y avait pas qu’une seule catégorie spécifique de gens qui fréquentent les plages de la corniche. On constatait plutôt la présence d’une population bigarrée. Il y avait des étudiants venus mémoriser leurs leçons, des cadres de sociétés venus pour se libérer du stress après une longue journée de labeur. On remarque aussi la présence de sportifs professionnels, en sommes il y avait toutes les tranches de la population dakaroise.
Une ambiance douce et apaisante régnait sur la corniche. Le son des vagues qui s’écrasaient sur les rochers se mêlait de temps à autre aux cris tapageurs des sportifs. L’atmosphère était bon enfant. Pas loin de ce brouhaha, et plus près de la mer sur les rochers, de jeunes étudiants s’étaient isolés. « C’est la période des examens, nous venons ici pour profiter de l’air pur et de cette quiétude qui règne dans ce lieu pour apprendre les leçons » nous dit un des étudiants trouvés sur place. Un peu plus loin, un groupe d’étudiants appartenant au dahira mouride était debout face à la mer et hurlait à de toute leurs forces. Ils nous disent : « nous sommes venus près de la mer travailler nos cordes vocales » .Notre regard fut subitement attiré par des éclats de voix, des athlètes aux biceps herculéens, concourraient à lever des haltères. Ils étaient en petits groupes et se relayaient sur le banc de couchage pour musculation. En plus de cette ambiance juvénile, on pouvait remarquer la présence du troisième age dans les lieux. De bonnes dames et de jeunes retraités, à un rythme moins dense, font des foulées et des exercices de maintien. Tout y passe de la corde à la barre fixe en passant par les pompes et étirements. Tout cela ne fait que le bonheur du vendeur de noix de coco qui se frottait les mains vue l’affluence des clients. Il distribuait moyennant 300 f l’unité les noix. On l’apercevait de loin, machette en main, l’air occupé, fendre méthodiquement les noix de coco pour en extraire le contenu.
Ce spectacle aurait pu être presque féerique si ce n’était la présence de GMI (groupement mobile d’intervention) qui étaient stationnés depuis l’aube à la corniche. Jonchés sur leur camion apparemment vieux, les gendarmes épiaient d’un air menaçant la foule .Leur dispositif était impressionnant : casques, fusils, grenades, matraques, de quoi faire peur au plus téméraire étudiant.
Une lueur rougeâtre se dessinait au fin fond de l’océan, la nuit tombait. Les randonneurs quittèrent paisiblement les lieux et se donnèrent rendez-vous le lendemain.
Seydina Alioune FALL

mardi 21 avril 2009

CESTI


Inscriptions au concours du CESTI
Rush au jour de clôture
Le Centre d’Etude des Sciences et Techniques de l’Information refusait du monde ce samedi 18 avril 2009.Des étudiants venus de toutes les facultés se bousculaient au portes du CESTI pour s’inscrire au concours d’entrée. Certains étaient venus très tôt le matin pour s’acquitter des formalités d’usage. A chaque année, l’influence majeure est notée aux derniers jours. Cela est dû, selon une étudiante interrogée sur place, à la préparation des différents éléments du dossier qu’on doit fournir. Selon toujours cette candidate d’une vingtaine d’années, la délivrance du diplôme par l’office du bac prend du temps car il faut passer par Africatel AVS pour prendre un rendez vous. Quoi qu’il en soi, la longue file d’étudiants venus tenter leur chance au concours montre l’engouement que suscite le métier de journaliste chez les jeunes. « Nous préférons nous former à bonne école, au lieu d’aller dans ces établissements qui délivrent souvent des diplômes non reconnus par l’Etat » c’est le sentiment de bon nombre d’étudiants trouvés sur les lieux. Il n’y avait pas que des étudiants et élèves, il y avait aussi des personnes plus ou moins âgées appelées ‘’professionnels ‘’. Ces personnes exercent déjà dans des organes de presse mais ils veulent venir au CESTI pour mieux se former et obtenir le diplôme gage de notoriété et de respect. « Nous nous sommes préparés en conséquence, certes ces jeunes étudiants sont déjà dans le bain mais nous aussi avons beaucoup révisé » dit l’un d’eux, confiant et impatient d’obtenir son reçu d’inscription. On sentait le désir profond d’être reçu dans cette institution qui a fait les beaux jours du journalisme. Le CESTI est en effet le plus ancien des instituts de journalisme en Afrique notamment occidentale. Néanmoins, comparé à l’année dernière le taux d’inscription est légèrement en baisse cette année.

mardi 14 avril 2009

lois sur la société Sénégalaise de l'information


Après l’Assemblée nationale le 30 novembre 2007, le Sénat a voté le 15 janvier 2008 les 4 projets de loi sur la société sénégalaise de l’information mettant fin au processus législatif.
Le premier texte adopté est la loi d’orientation sur la société de l’information. Ce projet de loi définit les grandes orientations de la société de l’information au Sénégal et complète la législation actuelle en matière de technologies de l’Information et de la Communication. Il constitue le droit commun de la société de l’information en précisant un ensemble de principes (liberté, sécurité, solidarité, etc.) et des règles (droits, rôles, responsabilités des acteurs) visant à assurer la cohérence de l’ensemble du dispositif juridique sénégalais (local, national, régional, international).
Le deuxième texte, relatif à la cybercriminalité, prévoit des incriminations nouvelles spécifiques aux technologies de l’information et de la Communication, requalifie certaines infractions par rapport à l’utilisation desdites technologies et enfin, crée de nouvelles sanctions pénales pour faire face à la cybercriminalité.
Le troisième projet de loi est relatif à la protection des données à caractère personnel. Il consacre des principes directeurs du traitement des données personnelles (légitimité, licéité, loyauté, respect du principe de finalité, de sécurité, etc.) et se prononce sur le traitement des différentes catégories de données personnelles (données sensibles, données relatives à l’état de santé et aux infractions, aux condamnations pénales ou aux mesures de sûreté). Il détermine également les droits des personnes fichées (droit à l’information, droit d’accès, droit d’opposition et droit de rectification) et les obligations du responsable du traitement (confidentialité, sécurité, conservation, etc.). Enfin, il organise divers régimes de protection (déclaration ou autorisation) et règle la question de l’ancrage institutionnel en créant une autorité administrative indépendante, dénommée Commission des Données Personnelles (CDP).
Enfin, le dernier texte voté est le projet de loi relatif aux transactions électroniques. Ce projet encadre le commerce électronique, la signature numérique et la validité des documents électroniques. Il clarifie également les règles (droits, responsabilités, obligations et sanctions) pour les consommateurs et les prestataires techniques (fournisseur d’accès, hébergeur, etc.).
Telle est l’économie des différents projets de loi qui seront promulgués et publiés dans les jours à venir.

http://www.adie.sn/article.php3?id_article=173

lundi 6 avril 2009

L' évolution de presse Sénégalaise


Les médias de masse se sont développés de façon fulgurante au Sénégal. La libéralisation des ondes permettant la création de radios privées est annoncée en 1991 par l'Etat du Sénégal. La radio Sud Fm brise un monopole d'Etat en démarrant ses programmes le 1er juillet. Elle devient ainsi la première radio privée du Sénégal.

Depuis lors, ce pluralisme médiatique est perçu comme un jungle. Cette évolution démocratique n'est cependant pas accompagnée d'un cadre juridique pour réglementer ce secteur. L'Etat a péché,un secteur aussi sensible doit être normé. Les conséquences sont maintenant là, visibles et troublantes. L'amateurisme est devenu la règle . Cette situation délétère est la résultante d'une concurrence sauvage entre les différentes organes de presse. Les ressources financières se font de plus en plus rares, le marasme économique en est beaucoup pour quelque chose. Le marché publicitaire s'étiole paradoxalement les organes de presse augmentent, ce qui explique cette recherche maniaque du sensationnel. Des patrons de presse sans qualification,sans formation et sans scrupules obnubilés uniquement par des intérêts pécuniaires,tel est le schème qu'on peut avoir aujourd'hui de la presse Sénégalaise.

mardi 24 mars 2009

Chronique de Alune FALL


Les résultats des élections du 22 mars 2009 ont surpris plus d'un notamment les libéraux. Il est évident que les récentes crises survenues ces dernières années ont beaucoup accéléré le désaveu des libéreaux. Les inondations récurrentes,la flambée des prix des denrées de premières necessité,de l'électricité conjuguées au taux de chômage galopant avaient fini par convaincre le Sénégalais débrouillard qu'il fallait changer. Malgré toute la mobilisation et les moyens souvent tirés de l'Etat, la coalition Sopi a échoué. C'est un signal très fort que le peuple meurtri dans sa chair et dans son ame a envoyé aux dirigeants . Le régime en place doit le décrypter et en faire une leçon. Le peuple a mûri. Il est loin cette époque ou il suffisait d'un "ndiguel" pour que les talibés votent pour le régime en place. Les Sénégalais en ont marre! Marre de cette insolence et de cette indifférence qu'affichent ceux qui les dirigent. Certes,il y a la crise mais elles reprochent aux dirigeants leur manque de solidarité face à cette crise. On a l'impression qu'il y a deux Sénégalais qui se côtoient, l'un qui croupit dans la misère et l'autre qui se pavane dans l'opulence. C'est insupportable ,c'est à la limite une insulte à l'encontre du peuple. Le régime oubli t-il vite? Sinon pourquoi adopte t-il les mêmes stratégies et politiques que celles adoptées par l'ancien régime. Certains diront que la vague de transhumants venue de l'ancien régime a fini par dénaturer l'esprit même du Sopi. Ce slogan été tant clamé par ces jeunes désespérés, ces femmes oubliées et ces vieux marginalisés. Ce slogan est devenu aujourd'hui "Sapi" ,c'est à dire assez. Messieurs les dirigeants le message est clair ! faites en bon usage pour les élection de 2012.

mardi 17 mars 2009

Salut à toutes et à tous ! soyez les bienvenus dans mon blog, vous y trouverez, j'espère ce que vous esperez y trouver... Voila, la porte est ouverte vous pouvez entrez .